قصيدة “عشتار” من ديوان الشاعر د. محمد حسين بزي **ترجمة رانية تقش

Le poème .
Ēcrit par dr. Mohamad Hussein Bazzi .
Traduit en français par Rania Takech.
Au-dessous, le poème original en arabe .
Ichtar.
Ichtar.
Au bord de la poésie
Était la passion
En prime de jeunesse
Et Ichtar ,semblait s’endormir sur mon bras
Elle se révolte
Et me chante….
Elle se meut à la musique jouée par les arbres
S’engourdit si la pluie criait
Et elle ramasse de mes yeux
Tout ce qui lui épargnait le besoin d’une lumière vierge
Dans laquelle l’aube coule,
Et les vagues s’élevaient du cou du matin
Et un châle…
Drappé,
-Plus près d’une paupière de l’oeil-
Plus près du grain de beauté,
pour que la poésie tombante
se révolte entre le cou et le châle…
Ses lèvres,
Deux espaces d’espoir sanglant
Ses yeux,
Une grappe sauvage,
Qui stupéfièrent les dieux du temps…!
Mais , mes doigts n’ont cessé d’être les phases de la lune,
Dans ma paume se reposent les saisons du siècle ,
la planète d’ Ichtar,
Et des dieux, que, jusqu’à lors,
La poésie n’a jamais connus.
Je ferme mes mains maintenant
En espérant que Ichtar se réveille du rȇve.
*Du recueil les miroirs du soleil.
عِشْتارْ
وعلى شَفَّة حُفرَة شعرٍ
كانَ العشقُ بِمُقْتَبَلِ العمرِ
وبَدَتْ عشتارُ عَلَى زنديْ تَغفو
وَتثورُ
تُغنينِي..
تتناقَلُ ما عزفَ الشجَرُ
تتثاقَلُ إِنْ صاحَ المَطَرُ
وَتُجَمِّعُ مِنْ عَيْنَيَّ
بِما يُغْنيها عَنْ ضوءٍ بِكْرٍ
يَسري فيهِ السَّحَرُ
والأمواجُ استعلَتْ عنقَ الإِصباحِ
وكانَ وِشاحْ…
قَدْ أُسدِلَ
- أَدْنى منْ جَفنٍ للعينِ –
منَ الخالْ
لِيَثورَ الشعرُ الهاطلُ بينَ
النَّحر وَبينَ الشالْ..
شَفَتاها
وارِفَتا أَملٍ دامٍ
عيناها
عنقودٌ برّيٌّ
أذهَلَ آلهَةَ الزمنِ..!
لكِنَّ أَصابِعَ لي ما زِلنَ بيوتَ قمرْ
في كَفَّيَّ فصولُ الدَّهرِ، سُهى عِشْتارَ
وَآلِهَةٌ لم يَخْبُرْ شعرٌ بعدُ..
سَأُطْبِقُ كَفَّيَّ الآنَ
عَسَى عِشْتارُ تُفيقُ مِنَ الحُلْمِ.
*من ديوان مرايا الشمس